Affiche de la Chouette de Dijon – symbole discret au creux de la pierre
La Chouette de Dijon, sculptée dans l’angle d’un contrefort, attire une attention silencieuse au détour d’une église, là où le geste répété des passants a poli la pierre. Elle incarne un rituel urbain familier et une superstition locale vivace, profondément ancrée dans la mémoire collective dijonnaise.
L’Histoire de la Chouette de Dijon
La petite sculpture date du XVe siècle et orne l’un des murs de l’église Notre-Dame. Son origine exacte reste mystérieuse, mais sa forme naïve et sa discrétion fascinent depuis des siècles. Elle est devenue, par la simple tradition orale, un porte-bonheur populaire, touchée chaque jour par des milliers de mains.
La chouette a survécu à l’érosion du temps et aux dégradations, notamment un acte de vandalisme en 2001 qui entraîna sa restauration. Aujourd’hui encore, le passage obligé des visiteurs maintient vivante cette pratique symbolique. Elle est à la fois repère, curiosité et légende urbaine dijonnaise.
Un décor emblématique de Dijon
Discrètement nichée sur une façade de l’église, la chouette s’entoure de la patine lisse laissée par les mains des générations et du calme de la ruelle pavée qui l’abrite. Les passants s’arrêtent un instant, effleurent la pierre, formant un rituel collectif quotidien. Ce détail sculpté, minuscule mais central, reste un emblème affectif fort de Dijon.
